Au collège, j’étais plutôt bon élève, sauf en 5ème où j’avais faillit redoubler. J’avais fait un très bon 1er trimestre, mais je commençais à me relâcher au 2nd trimestre. Dans le 3ème, je ne faisais quasiment
plus rien, je préférais jouer dehors ou regarder la télé. Voyant cela, la prof principale a convoqué
mes parents. C’était la première fois pour moi. Et là, je me rappellerais toujours de ce que m’a dit ma mère : « Tu vas finir boucher!» Ça a été un déclic pour moi. Le fait que ma mère pense que je n’étais pas capable de faire des études longues, ça m’a mis une claque! Par fierté, je me suis promis de lui
montrer que je pouvais réussir mes études.
Je suis donc passé de justesse en 4ème. Je suis tombé dans une classe de bon niveau où j’ai pu faire
partie des bons élèves en me mettant à travailler plus sérieusement qu’en 5ème. J’avais eu les encouragements pour la 1ère fois.
Je suis passé en 3ème assez facilement. A l’époque, la moyenne de toutes les matières rentrait en ligne de compte pour l’obtention du brevet. Si on avait une très bonne moyenne générale, on pouvait avoir le brevet sans même le passer : c’était mon objectif! Malheureusement, je n’étais pas assez bon en français, ce qui a fait baisser ma moyenne générale. J’ai quand même eu le brevet assez facilement. A l’époque, je n’hésitais pas à faire des exercices supplémentaires et à travailler régulièrement.
Bien que mon collège soit en ZEP, j’y ai passé 4 très bonnes années, contrairement au lycée que j’ai
fréquenté ensuite…
La seconde a été très dure moi, mais je me suis accroché avec l’objectif en tête d’aller en terminale scientifique comme mon grand frère. Mes notes n’étaient pas terribles, mais je me suis battu jusqu’au
bout pour pouvoir passer dans les classes supérieures. Et j’ai eu ce parcours jusqu’en terminale où j’ai eu mon bac S à 10,00 tout juste.
J’ai obtenu ma première année avec mention AB, alors que j’avais eu mon bac de justesse ; comme quoi, les années passent, mais ne se ressemblent pas, si l’on veut bien se donner la peine de fournir les efforts nécessaires.
J’ai poursuivi jusqu’en Master 2 Génie Chimique, c’est un diplôme BAC + 5, à l’UTC (école d’ingénieur). Là, j’ai commencé une thèse. C’est un travail de recherche sur 3 ans. J’ai arrêté ma thèse au bout d’un an, car il me restait encore 2 à 3 ans avant de terminer et moi, je voulais entrer dans la vie active. J’ai saisi l’opportunité du boom informatique, le passage à l’an 2000 et à l’euro. J’ai été recruté dans une boite de société de service informatique, où après une formation de 2 mois en informatique de gestion, je commençais une mission en tant qu’ingénieur d’étude. Cela fait 10 ans que je travaille dans ce secteur où je suis maintenant chef de projet informatique à la Banque Postale.
théoriques, mais c’est aussi des compétences que vous développez : une capacité de travail, de
réflexion, de synthèse, d’adaptation à un autre environnement.
Après une formation en informatique, j’ai pu changer de domaine, comme d’autres diplômés d’ailleurs grâce à ces 5 années d’études. J’en connais qui continue à évoluer : de la chimie, ils sont passés à
l’informatique de gestion, et de là, ils sont passés dans le domaine bancaire.
Voilà tout l’intérêt de pousser ces études aussi loin que l’on peut. Pour certains, un BAC + 5, c’est trop long, mais pour être passé par là, je vous assure que ça passe très vite, et sur le marché du travail, on est beaucoup mieux armé.